Notre partenaire Aeon Games Publishing nous a accordé le droit de traduire Perceforest, un cadre de jeu médiéval fantastique pour Mythras écrit par Mark Shirley, auteur notamment de Mythic Constantinople. Nous comptons sortir la version française avant la fin de l’année 2022.
Perceforest s’inspire librement du roman médiéval Perceforest, ainsi que d’œuvres de fantasie telles que Déracinée, de Naomi Novik, ou La Forêt des Mythagos, de Robert Holdstock. Les personnages évolueront dans la Britannie des Royaumes Jumeaux, un décor évoquant l’Angleterre et l’Écosse médiévales.
En 150 pages, Perceforest fait un tour d’horizon des Royaumes Jumeaux, décrit la société locale, explique comment créer des personnages et concevoir un fief, fournit des règles pour gérer la réputation, la chasse, les tournois ou la sorcellerie, décrit de nombreux ennemis potentiels et propose plusieurs idées d’aventures.
Les thèmes de Perceforest
L’émerveillement. Perceforest est un monde rempli de magie. Les personnages rencontreront des sorciers et des chevaliers-enchanteurs maléfiques, des damoiselles imprégnées de traditions secrètes ou des sorcières tissant patiemment leurs sorts. La terre même regorge de merveilles : châteaux invisibles, épées magiques, hommes de fer, cavaliers poissons, etc.
Le caractère sacré de la royauté. Le sort d’un royaume est lié à celui de son roi : si l’un s’étiole, l’autre dépérit ! Au début de la saga, les Royaumes Jumeaux sont tous deux dirigés par des rois souffrants, une situation qui conduit à l’anarchie et au chaos.
La menace existentielle qui imprègne tout le cadre de jeu. Une force hostile observe les terres civilisées avec des yeux jaloux ; cette force est généralement appelée « La Forêt », un raccourci pour désigner la nature primitive qui a créé tous les êtres vivants, à l’exception des êtres humains.
La colonisation. Les monarques à la tête des Royaumes Jumeaux ont chassé de la Forêt les chevaliers-enchanteurs qui vivaient là et encouragé leurs sujets à défricher à tout va, afin de planter des cultures et d’élever du bétail. Les personnages des joueurs sont censés contribuer à cette « domestication » de la Forêt : ils sont chargés de la gestion d’un petit fief frontalier avec pour objectif de le faire prospérer.
La chevalerie. Les joueurs sont encouragés à incarner des chevaliers pétris d’honneur, prêts à défendre non seulement la veuve et l’orphelin, mais aussi leur fief bordant l’inquiétante Forêt. Dans Perceforest, être chevalier ne se résume pas à monter un beau cheval ou à endosser une armure rutilante ; cela implique surtout de respecter un code moral strict, qui fait fi de toute prudence ou prévoyance.
Bien sûr, les joueurs ne sont pas obligés d’incarner des chevaliers. Ils peuvent endosser entre autres les rôles de marchand, de ménestrel ou de gente dame. Les plus audacieux peuvent même interpréter des animaux qui parlent : chevaliers blaireaux espiègles, hérauts pies, serpents magiciens, etc.